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Nuage Magique

Jérémie Bastard 

Sousaphone, chant

 

André Pasquet 

Batterie

Antoine Berland 

Orgue

Création 2017,

dans un souci d'anthropomorphisme, Nuage Magique enfile, sur ses (Pasquet d')os et ses muscles (de Bastard),

une nouvelle peau, douce mais ferme, chaude et moite : l'orgue d'Antoine Berland.

Une nouvelle création qui propose au public un accès facilité par l'harmonie et la chanson :

« Une ballade au club de gym », l'Opéra rock de Nuage Magique.

L'harmonie est soutenue, grâce à l'intégration de façon pérenne d'Antoine Berland, organiste.
La chanson induit une respiration différente, pour le public et pour le groupe, nécessite et permet de po.au.ser le sousaphone,

pour enrichir le propos de l'expérience d'un artiste phénoménal à plusieurs titres : Arnold Schwarzenegger.

La forme revendiquée de l'« Opéra Rock » est pour nous une occasion de proposer un livret,

et un moyen de faciliter l'accès du public à notre mode d'expression musical et performatif.

Morceaux instrumentaux, chantés et accompagnés de sport se succèdent,

dans une ambiance permanente d'improvisation permissive.

Nuage Magique a travaillé pendant 6 ans en duo sousaphone / batterie pour créer la musique inattendue de Nuage Magique, qui dessine un lien entre la musique et le sport, qui découle des similitudes entre la concentration dans l'interprétation musicale et la concentration dans l'effort physique.

La composition de Nuage Magique est un geste bref et précis : une écriture minimaliste, des thèmes joués en homorythmie. Le déroulement de la musique se fait au fil de répétitions et d'initiatives sur le timbre, le rythme, l'intensité, sur du morphing et des ruptures, en improvisation.

Le concert est l'occasion d'une débauche d'énergie, les interprètes partant du geste initial, utilisant l'improvisation et la répétition pour matérialiser l'effort, la concentration, la compétition dans la musique, jusqu'à la victoire finale.

Le lien que nous percevons est illustré par une pratique sportive sur scène: corde à sauter, vélo, rameur, haltères, selon l'espace et l'envie, souvent sonorisés pour intégrer le sportif au(x) musicien(s) qui l'accompagnent. La présentation d'un rameur sonorisé demande un travail de l'agrès comparé au travail de l'instrument de musique. Le rameur construit son son, construit le déroulement de sa performance, induit chez le spectateur l'attention et la fascination d'un musicien à part entière, et en miroir, rappelle la condition de sportif des autres musiciens. Il rend visible le muscle de la création musicale.

La simplicité de l'écriture a permis à Nuage Magique d'avoir de nombreux invités au fil de 60 concerts, en France, en Espagne, en Allemagne, aux USA, les invités participant systématiquement à l'ensemble de la performance,

avec entre autres musiciens: Fidel Fourneyron (trombone),

Brice Pichard, (trompette), Clément Lebrun (chant),

Jacques Didonato, Maxime Bobo, Raphaël Quenehen, Adrien Amey (saxophones), Jean-François Riffaud (guitare), Antoine Berland (orgue) Kenny Wollesen (percussions),

entre autres sportifs : Thomas Petit (boxe française),

Alexandre Grué (kettle bell), Jacques Didonato (ping- pong).

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